AMAR

Jean Pierre André Amar

Age : Né à Grenoble, 39 ans en thermidor.

Adresse : 54 rue de la Ville-l’Evêque

Métier : Avocat

Fonction(s) : Elu député de l’Isère à la Convention nationale le 9 septembre 1792 ; membre du Comité de sûreté générale depuis le 16 juin 1793

Sommaire

Origine et parcours politique d’Amar

Issu d’une famille aisée mais précocement orphelin de père, Amar grandit à Barame, village frontalier avec la Savoie marqué par la présence de militaires de carrière et de nombreux contrebandiers. André Amar devint avocat au Parlement de Grenoble puis se rendit acquéreur de la charge anoblissante de Trésorier de France au bureau des finances de la ville(1)cf. François VERMALE, André Amar Franc-Maçon, AHRF 1949, pp. 244 ; Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 18 ; A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, Paris, Bourloton, 1889, p. 50.

Vraisemblablement vers le début des années 1780, il rejoignit la loge Bienfaisance et Egalité, relevant du Grand Orient de France et réunissant aristocratie et grande bourgeoisie grenobloise. Amar fut décrit par certains de ses condisciples comme dévoué, mais parfois emporté et souvent inflexible. Il s’éprit, vers la fin des années 1780, de la fille d’un magistrat de la région, et parût traverser une période religieuse sous son influence. Cet épisode religieux, qui se termina quand la demoiselle mit au monde un enfant qu’Amar reconnut, fut notamment raconté par Joseph Mounier qui souligna également son entière passivité aux débuts de la Révolution(2)cf. F. VERMALE, André Amar Franc-Maçon, AHRF 1949, pp. 241-246, d’après J. MOUNIER, De l’influence attribuée aux Philosophes, aux Francs-Maçons et aux Illuminés sur la Révolution française, Tübingen, 1801, p. 173.

Il ne s’engagea franchement en sa faveur qu’en 1792 mais fut élu dès le 9 septembre par son département de l’Isère à la Convention. Il se distingua par la virulence de ses dénonciations contre les manœuvres des émigrés dans le Rhin et contre Louis XVI lors de son procès, s’opposant notamment à l’appel au peuple : « La souveraineté du peuple consiste à faire des actes généraux ; on ne doit pas confondre les actes délégués avec les actes de législature. Le peuple ne peut être magistrat ; le peuple ne peut remplir aucune des fonctions qu’il a le droit de déléguer. »

Il soutint, le 10 mars 1793, la proposition de Lindet visant à la création d’un Tribunal révolutionnaire puis fut envoyé en mission pour favoriser la levée des 300.000 hommes dans l’Ain et l’Isère, où il fit preuve d’une grande rigueur(3)cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) t. I, pp. 50-51 ; A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, p. 18.

Amar au sein du Comité de sûreté générale

Un adversaire acharné des Girondins

Ayant intégré le Comité de sûreté générale 15 jours après l’éviction politique des girondins, Amar rédige le rapport du 3 octobre 1793 qui les envoie au Tribunal révolutionnaire(4)cf. A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 18 ; A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, p. 51 ; Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, pp. 4-5.

Il voulut inclure dans ce rapport les 75 députés ayant protesté contre les émeutes des 31 mai et 2 juin — après avoir été à l’origine de leur arrestation(5)cf. J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 517 — mais Robespierre s’opposa à l’amalgame(6)cf. R. COBB, Les témoignages de Rühl, AHRF 1955, p. 114 note 7, d’après la Réimpression de l’ancien Moniteur, t. XVIII, Paris, Plon, 1860, p. 37 ; Roger DUPUY, La République Jacobine, 2005, Seuil, coll. Points Histoire, pp. 150-151.

En revanche, Amar fit libérer Bourguignon-Dumolard, administrateur de l’Isère qui avait pris le parti fédéraliste après le 2 juin 1793. Celui-ci deviendra même, par la réorganisation du Comité de sûreté générale du 20 germinal an II, l’un de ses deux secrétaires(7)cf. Michel EUDE, Le comité de sûreté générale de la Convention, in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, Droz, p. 18 (+ note 8).

Rôle d’Amar au Comité de sûreté générale

Au nom du Comité de sûreté générale, Amar fut le rapporteur de 16 grandes affaires politico-judiciaires, parmi lesquelles celle de la liquidation de la Compagnie des Indes(8)cf. E. CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’IhRf 3|2012, p. 9 (il avait été à l’origine de l’inculpation de Fabre d’Eglantine, Bazire, Chabot, Delaunay et Julien de Toulouse pour royalisme et agiotage(9)cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889, t. I, pp. 50-51).

Les membres du Comité se répartissant le travail par régions, Amar fut chargé, avec Jagot, de celle du Midi(10)cf. E. CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’IhRf 3|2012, p. 6 . Après le 20 germinal an II, Amar dirigea — à nouveau aux côtés de Jagot — le recrutement du personnel du Comité, qui fut très important en raison de sa récente épuration (près de la moitié des 113 employés qu’il comptait) et de l’accroissement de son activité(11)cf. M. EUDE, Le comité de sûreté générale de la Convention in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, p. 18 (note 7).

Avec Louis du Bas-Rhin et Voulland, il secondait Jagot dans la surveillance du Bureau des détenus(12)cf. M. EUDE, Le Comité de Sûreté générale en 1793-1794, AHRF 1985, pp. 300-301. Leymerie, décrit par Lecointre comme un mouton, et le « secrétaire particulier d’Amar »(13)cf. Laurent LECOINTRE, « Les crimes des sept membres des anciens Comités de salut public et de sûreté générale (…) », an III, p. 127, semble avoir été son instrument dans la conspiration du Luxembourg(14)Déclaration du citoyen Denis Julien, Rapport au nom de la commission de vingt-un, n° XXVI, p. 189.

Favorable aux mesures de déchristianisation, Amar émet le 18 floréal an II avec Vadier des réserves sur le Rapport sur les Fêtes décadaires proposé par Robespierre, objectant que cette politique d’apaisement religieux risquait de raviver le cléricalisme contre-révolutionnaire(15)cf. Martyn LYONS The 9nth Thermidor — Motives and effects, European Studies Review, 1975, pp. 136-137, 139 ; Albert MATHIEZ Les divisions dans les comités de gouvernement à la veille du 9 thermidor, in « Autour de Robespierre », Payot, 1957, p. 149.

Le 8 messidor, le Comité de salut public décida d’ajourner la comparution de Catherine Théot devant le Tribunal révolutionnaire, alors que Vadier l’avait fait adopter par la Convention par son rapport du 27 prairial(16)cf. A. MATHIEZ, Les divisions dans les comités de gouvernement à la veille du 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », p. 154 ; A. MATHIEZ, Catherine Théot et le mysticisme chrétien révolutionnaire, in La Révolution Française, revue d’histoire moderne et contemporaine t. XL, 1901, pp. 509-510. Après la remise du dossier, Fouquier-Tinville se transporta au Comité de sûreté générale pour l’en aviser. Amar ou Vadier lui firent reconnaitre que c’était à Robespierre qu’il avait eu affaire(17)cf. Mémoire de défense de Fouquier-Tinville, in P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution (…), t. XXXIV, Paris, Paulin, 1837, p. 246.

A l’approche du 9 thermidor

Avec Voulland, Amar se rendit à la Prison des Madelonnettes le 5 thermidor auprès des 70 députés Girondins incarcérés depuis plus d’un an. L’affaire fut rapportée à Payan et les deux membres du Comité ont ensuite été interrogés à ce sujet par l’administrateur de police Teurlot(18) Cf. Papiers inédits trouvés chez Robespierre, St-Just, Payan, etc., t.II, pp.367-370.

Dans la période qui précédait le 9 thermidor, quand Tallien se déplaçait avec une dague et Robespierre avec son escorte, Amar se serait armé d’une canne-épée(19)cf. Martyn LYONS, The 9nth Thermidor – Motives and effects in European Studies Review, 1975,  p. 127, d’après A.N., W501, fonds Fouquier.

Se livrant à une vive critique du Comité de sûreté générale dans son discours du 8 thermidor, Robespierre cite nommément Amar dans dans une note préparatoire, juste après avoir évoqué les « hommes qui, après avoir professé ouvertement le royalisme pendant plusieurs années, se sont fait attacher au Comité de sûreté générale, comme jadis les prostituées à l’Opéra, pour exercer leur métier impunément, et se venger patriotiquement sur les patriotes de la puissance et des succès de la République ». Avec Jagot, ils détiendraient, par leur emprise sur la police, plus de pouvoir que le reste du comité grâce à « cette armée de commis dont ils sont les patrons et les généraux »(20)cf. Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome X, pp. 551 (note 2)-552; P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution, t. XXXIII, p. 417, d’après A. N., F7 4436.

Amar pendant le 9 Thermidor

Durant l’après-midi, le capitaine des canonniers de la section de la Montagne (Charpagne ?) aurait transmis à Amar les ordres signés d’Hanriot de se rendre à la Commune(21)cf. A. N., AFII 47 pl. 367 11 ; Arnaud-Louis-Raoul de MARTEL, Types révolutionnaires. Etudes sur Fouché t. 2, Plon, 1879, pp. 219-220.

Vers 17h30(22)cf. Paul SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 218 (note 3), accompagné d’une cinquantaine de gendarmes, Hanriot fit irruption dans une salle de réunion du Comité de sûreté générale. Il appréhenda voire molesta un de ses membres, probablement Amar : le député Robin, arrivé peu de temps après, témoignera l’avoir croisé « qui fuyoit à toutes jambes »(23)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 219, d’après Edme-Bonaventure COURTOIS, Rapport (…) sur les événements du 9 thermidor…, Paris, de l’Imprimerie nationale, floréal an IV, p. 66 (note 1, témoignage de Robin).

Plus téméraire, Rühl se confronta ensuite à Hanriot et le désigna comme l’homme à arrêter. Après l’arrivée de Julliot, chef de la 2e légion en service auprès de la Convention et les députés Robin et Courtois, Hanriot fut maîtrisé par une partie des gendarmes des tribunaux et de ceux qui l’avaient accompagné(24)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, pp. 219-220, d’après le rapport du brigadier de gendarmerie Jeannolle daté du soir-même, A. N., F7 4432.

Amar fut inclus dans la liste des factieux désignés par la Commune, aux côtés de Collot d’Herbois, Léonard Bourdon, Fréron, Tallien, Panis, Carnot, Dubois-Crancé, Vadier, Javogues, Dubarran, Fouché, Granet et Moyse Bayle. Pour avoir « osé plus que Louis XVI lui-même » en mettant Robespierre en arrestation, ils devaient à leur tour être « arrêtés pour délivrer la Convention de l’oppression où ils la retiennent. »(25)cf. Albert MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, p. 223, d’après A.N., F7 4432

Après la prise de la Commune dans les premières heures du 10 thermidor, l’agent du Comité de salut public Dulac aurait remis à Amar le portefeuille de Charlemagne, qui présidait le conseil général au moment de l’assaut, et les pistolets de la femme d’un des membres du conseil(26)cf. Lettre de Dulac à Fouquier-Tinville du 11 thermidor (A. N., W 79). En début d’après-midi, il rédige la liste des 66 prisonniers, dont Fleuriot-Lescot, que le Comité envoie vers 15 h. à la Conciergerie. Elle est également signée par Moyse Bayle et Jagot(27)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 331 (+ note 1), d’après A. N., W 79 ?.

Amar après le 9 Thermidor

Attaques de Lecointre

Amar fait partie des sept membres des anciens comités accusés dès fructidor an II par député dantoniste Laurent Lecointre d’avoir participé à la tyrannie de Robespierre. Dans son premier mémoire, Lecointre rapporta qu’Amar et Lacoste lui confièrent devant témoins, deux jours après la promulgation de la loi du 22 prairial, que les Comités n’avaient eu aucune part dans son élaboration(28)cf. L. LECOINTRE, Robespierre peint par lui-même et dénoncé par ses propres principes (…), impr. du Rougyff, s.d. (an II), p. 3.

Dans son second mémoire, Lecointre lui reprochera ainsi qu’à Voulland d’avoir remis en mains propres à Fouquier-Tinville le décret excluant des débats et jugeant sur le champ tout accusé en rébellion contre les autorités. Ils répondaient ainsi à la requête du 15 germinal transmise aux comités de gouvernement par Fouquier, où les dantonistes réclamaient la comparution à leur procès d’une quinzaine de députés. Ils durent encore, avec Moyse Bayle, Vadier et David, inciter les jurés, via Herman, à condamner Danton et ses proches(29)cf. L. LECOINTRE, « Les crimes des sept membres des anciens Comités de salut public et de sûreté générale (…) », Paris, Maret, s.d. (an III), p. 111.

Fin de carrière

Quittant le Comité de sûreté générale le 15 vendémiaire an III, Amar échappera à l’enquête puis à l’arrestation qui frappe Billaud-Varenne, Barère, Collot d’Herbois et son collègue Vadier mais les défend vigoureusement en ventôse. Attaqué par Merlin de Thionville, il est arrêté le 12 germinal an III en raison de son implication supposée dans les émeutes. Emprisonné à la forteresse de Ham puis à Sedan, il n’en sortira qu’après l’amnistie de brumaire an IV. Adhérent au Club du Panthéon au début du Directoire, Amar aurait affirmé regretter l’éviction de Robespierre. Il sera de nouveau arrêté pour complicité avec Babeuf.

Acquitté, il est tout de même condamné à l’exil de Paris, mais y reviendra pourtant rapidement en se tenant éloigné de toute implication politique. Ayant refusé de signer l’acte additionnel de 1815, il y demeurera jusqu’à la fin de ses jours en 1816, où il était retombé dans la piété(30)cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, p. 51 ; A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, p. 19.

Réferences

Réferences
1 cf. François VERMALE, André Amar Franc-Maçon, AHRF 1949, pp. 244 ; Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 18 ; A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, Paris, Bourloton, 1889, p. 50
2 cf. F. VERMALE, André Amar Franc-Maçon, AHRF 1949, pp. 241-246, d’après J. MOUNIER, De l’influence attribuée aux Philosophes, aux Francs-Maçons et aux Illuminés sur la Révolution française, Tübingen, 1801, p. 173
3 cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) t. I, pp. 50-51 ; A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, p. 18
4 cf. A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 18 ; A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, p. 51 ; Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, pp. 4-5
5 cf. J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 517
6 cf. R. COBB, Les témoignages de Rühl, AHRF 1955, p. 114 note 7, d’après la Réimpression de l’ancien Moniteur, t. XVIII, Paris, Plon, 1860, p. 37 ; Roger DUPUY, La République Jacobine, 2005, Seuil, coll. Points Histoire, pp. 150-151
7 cf. Michel EUDE, Le comité de sûreté générale de la Convention, in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, Droz, p. 18 (+ note 8)
8 cf. E. CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’IhRf 3|2012, p. 9
9 cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889, t. I, pp. 50-51
10 cf. E. CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’IhRf 3|2012, p. 6
11 cf. M. EUDE, Le comité de sûreté générale de la Convention in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, p. 18 (note 7)
12 cf. M. EUDE, Le Comité de Sûreté générale en 1793-1794, AHRF 1985, pp. 300-301
13 cf. Laurent LECOINTRE, « Les crimes des sept membres des anciens Comités de salut public et de sûreté générale (…) », an III, p. 127
14 Déclaration du citoyen Denis Julien, Rapport au nom de la commission de vingt-un, n° XXVI, p. 189
15 cf. Martyn LYONS The 9nth Thermidor — Motives and effects, European Studies Review, 1975, pp. 136-137, 139 ; Albert MATHIEZ Les divisions dans les comités de gouvernement à la veille du 9 thermidor, in « Autour de Robespierre », Payot, 1957, p. 149
16 cf. A. MATHIEZ, Les divisions dans les comités de gouvernement à la veille du 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », p. 154 ; A. MATHIEZ, Catherine Théot et le mysticisme chrétien révolutionnaire, in La Révolution Française, revue d’histoire moderne et contemporaine t. XL, 1901, pp. 509-510
17 cf. Mémoire de défense de Fouquier-Tinville, in P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution (…), t. XXXIV, Paris, Paulin, 1837, p. 246
18 Cf. Papiers inédits trouvés chez Robespierre, St-Just, Payan, etc., t.II, pp.367-370
19 cf. Martyn LYONS, The 9nth Thermidor – Motives and effects in European Studies Review, 1975,  p. 127, d’après A.N., W501, fonds Fouquier
20 cf. Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome X, pp. 551 (note 2)-552; P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution, t. XXXIII, p. 417, d’après A. N., F7 4436
21 cf. A. N., AFII 47 pl. 367 11 ; Arnaud-Louis-Raoul de MARTEL, Types révolutionnaires. Etudes sur Fouché t. 2, Plon, 1879, pp. 219-220
22 cf. Paul SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 218 (note 3)
23 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 219, d’après Edme-Bonaventure COURTOIS, Rapport (…) sur les événements du 9 thermidor…, Paris, de l’Imprimerie nationale, floréal an IV, p. 66 (note 1, témoignage de Robin)
24 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, pp. 219-220, d’après le rapport du brigadier de gendarmerie Jeannolle daté du soir-même, A. N., F7 4432
25 cf. Albert MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, p. 223, d’après A.N., F7 4432
26 cf. Lettre de Dulac à Fouquier-Tinville du 11 thermidor (A. N., W 79)
27 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 331 (+ note 1), d’après A. N., W 79 ?
28 cf. L. LECOINTRE, Robespierre peint par lui-même et dénoncé par ses propres principes (…), impr. du Rougyff, s.d. (an II), p. 3
29 cf. L. LECOINTRE, « Les crimes des sept membres des anciens Comités de salut public et de sûreté générale (…) », Paris, Maret, s.d. (an III), p. 111
30 cf. A. ROBERT & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. I, p. 51 ; A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, p. 19
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