LE BAS

Philippe François Joseph Le Bas

Philippe Lebas, esquisse de Jacques Louis David

Age : Né à Frévent (Pas-de-Calais), 29 ans en thermidor.

Adresse : 148 rue Neuve-du-Luxembourg (section des Piques)

Métier : Avocat

Fonction(s) : Administrateur du district de Saint-Pol en 1791, puis au département du Pas-de-Calais en 1792. Elu député du Pas-de-Calais à la Convention nationale le 6 septembre 1792 ; membre du Comité de sûreté générale depuis le 14 septembre 1793, décédé le 10 thermidor an II (suicide)

Sommaire

Philippe Le Bas — personnalité et débuts politiques

Fils de notaire seigneurial, Philippe Le Bas devint avocat au barreau d’Arras l’année où débute la Révolution, dont il adopte avec enthousiasme les principes. Garde national envoyé à Paris en 1790 pour la fête de la Fédération, il s’installe l’année suivante à Saint-Pol et en devient l’administrateur. Le département du Pas-de-Calais, dont il avait entre temps intégré l’administration l’envoie début septembre 1792 à la Convention(1)cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654 ; A. ROBERT, E. BOURLOTON & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. IV, p. 7.

Il y intervient peu, confiant à sa famille le 3 octobre 1792 que « Trop de grands talents se font distinguer à la Convention pour que j’émette une opinion que d’autres développent mieux que moi. L’essentiel est de bien faire (…) et de ne parler que quand on a à dire une vérité qui, sans vous, échapperait aux autres. Ce n’est pas de notre gloriole personnelle qu’il s’agit aujourd’hui, mais du salut de la république »(2)cf. J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 937.

Vie privée et personnalité

De caractère modéré, Le Bas aurait un temps penché vers la Gironde avant de se radicaliser au moment du jugement du roi. Mais s’il défend Marat au printemps 1793, il désapprouve la pression exercée contre les Girondins à la Convention par les Sans-Culottes parisiens lors de l’insurrection des 31 mai-2 juin 1793 et propose de faire garder l’assemblée par les fédérés des départements(3)cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654 ; J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 937.

Proche de Robespierre dès avant son élection à la Convention, il épouse la fille des logeurs de celui-ci, Élisabeth Duplay, fin août 1793. La plus jeune sœur de Lebas, Henriette, s’installe avec eux(4)cf. Bernard VINOT, Saint-Just p. 196.

Activités de Le Bas durant l’an II

Le Bas effectue durant la même période sa première mission dans l’armée du Nord. De retour dans la capitale, il s’implique le 13 septembre dans la nouvelle loi contre les émigrés(5)cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654 et intègre, le lendemain, un Comité de sûreté générale largement renouvelé suite au scandale de la liquidation de la Compagnie des Indes en même temps que Vadier, Panis, Boucher Saint-Sauveur, David, Rühl, Lebon, Voulland et Moyse Bayle(6)cf. Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, p. 5 . Toutefois, ses nouvelles missions auprès des armées firent de lui un membre globalement peu assidu aux séances de ce Comité(7)cf. Michel EUDE, Le Comité de sûreté générale de la Convention, in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, Droz, p. 16.

Les membres du Comité se répartissant le travail par régions, Le Bas fut néanmoins chargé, avec Barbeau du Barran et Louis du Bas-Rhin, de celle de l’Ouest(8)cf. Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, p. 6 .

Renvoyé en mission dès la mi-octobre en Alsace avec Saint-Just, ils prennent une série d’initiatives concernant l’approvisionnement (réquisitions de grains, fourrages et habits), les taxations (maximum, emprunt forcé sur les riches), épuration des autorités, réorganisation et démocratisation de l’armée. Passés à l’armée du Nord en janvier-février 1794, puis à nouveau en avril-mai, leurs mesures anti-nobiliaires leur attire l’hostilité de Carnot, ce qui ne les empêche pas d’instaurer une commission militaire jugeant sans appel ni défense.
De retour de sa mission auprès de l’armée de Sambre-et-Meuse après la victoire de Fleurus, il se voit confier le 14 prairial an II (2 juin 1794) la co-direction, avec Peyssard, de l’Ecole militaire de Mars. Ils devaient, à eux deux, assurer une présence permanente dans l’établissement, situé à la Plaine des Sablons. La toute nouvelle institution recueillait des fils de sans culottes de 16 et 17 ans pour leur dispenser une éducation militaire et civique(9)cf. A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, pp. 387, 654-655 ; A. ROBERT, E. BOURLOTON & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. IV, p. 7 ; Arthur CHUQUET, L’école de Mars, Paris, Plon, 1899, p. 30. Le 28 messidor (16 juillet), Le Bas intervient brièvement aux Jacobins pour soutenir Prosper Sijas, l’un des adjoints de Pille, commissaire aux mouvements des armées, qui dénonce le secret dont s’entoure son supérieur(10)cf. A. AULARD, La Société des Jacobins t. VI, p. 223.

Le Bas pendant le 9 Thermidor

Arrestation et incarcération de Lebas

Après avoir été décrétés d’arrestation à la séance de la Convention, Robespierre, Saint-Just, Couthon, Le Bas et Augustin Robespierre sont amenés vers 17 h. dans les locaux du Comité de sûreté générale. Peu de temps après(11)Rapport du brigadier de gendarmerie Jeannolle daté du soir même (A. N., F7 4432), Hanriot et ses aides de camp essayent de s’y introduire pour les délivrer. Il les rejoint bientôt, garrotté, après s’être fait maîtriser par les gendarmes des tribunaux (Courtois mentionne pour sa part cinq gendarmes à cheval de la 29e division(12)cf. Paul SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 219, d’après Edme-Bonaventure COURTOIS, Rapport (…) sur les événements du 9 thermidor…, Paris, de l’Imprimerie nationale, floréal an IV, p. 65 (notes 4 & 5)).

Constatant qu’ils essayaient de communiquer avec Hanriot, l’huissier Chevrillon conduit les cinq députés dans le secrétariat du Comité(13)cf. E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, pp. 66-67 (note 2, attestation de Chevrillon) ; A. N., F7 4432 (ordre de transfert du Comité de sûreté générale). On leur sert à diner avant de les expédier dans leurs prisons respectives entre 18h30 et 19 h.(14)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 221 ; Albert MATHIEZ, Robespierre à la Commune le 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », Payot, 1957, pp. 210-211

Le Bas, avant d’être emprisonné à la Force(15)Ernest Hamel affirma de façon erronée qu’il avait été conduit à la Conciergerie, induit en erreur par le témoignage d’Elisabeth Le Bas. Cf. Ernest HAMEL, Thermidor, Paris, Furne & Jouvet, 1891, p. 308 (note 1, Hamel confond entre les versions de Courtois et d’E. Le Bas) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, pp. 210-211 ; Michel BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, chap. V note 56, pp. 292-293, est d’abord reconduit chez lui par l’agent du Comité de sûreté générale Demonceaux et deux membres du comité révolutionnaire de la section des Piques, chargés de l’assister dans la mise sous scellés de l’ensemble de ses papiers. Deux armes à feu et une arme blanche sont saisies(16)Michel BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, p. 152 (+ note 58) ; STEFANE POL, Autour de Robespierre — Le Conventionnel Le Bas, s.d. [1901] pp. 286-288, d’après le procès verbal de Crespin et Langlois, membres du comité révolutionnaire de la section des Piques (A. N., F7 4770 d.3).

Le concierge Blanchelaine s’étant durablement opposé aux administrateurs de police envoyés pour le libérer, Le Bas reste maintenu au secret plus longtemps qu’Augustin Robespierre, ramené lui aussi à La Force après avoir été refusé à Saint-Lazare(17)cf. A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, pp. 211-212 ; P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 256.

Libération de Le Bas par la Commune

Dans ses souvenirs, Elisabeth Le Bas rapporta les adieux émouvants qu’elle fut amenée à faire à son mari quand, étant arrivée à la prison avec sa belle soeur Henriette pour lui amener des affaires, celui-ci venait d’être libéré(18)Elisabeth Le Bas situa la scène à la Conciergerie, induisant en erreur l’historien Ernest Hamel. Cf. STEFANE POL, Autour de Robespierre — Le Conventionnel Le Bas, s.d. [1901] pp. 137-138, 290-291 ; Ernest HAMEL, Thermidor, Paris, Furne & Jouvet, 1891, pp. 324-325 (+note 1).

Vraisemblablement libéré vers 21 h. — une demi-heure à une heure plus tard selon G. Lenôtre(19)cf. G. LENÔTRE, Robespierre et la « Mère de Dieu » — Le Mysticisme révolutionnaire, Paris, Perrin, 1926, chap. VI (note 11) —, Le Bas est ramené dans la demi-heure qui suit avec Blanchelaine à l’Hôtel de Ville par un détachement de la section du Finistère(20)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 261 (note 1), d’après le récit de Legrand, capitaine, commandant le détachement du Finistère devant le Comité révolutionnaire de la section (A. N., F7 4432 pl. 10 4.).

Ignorant son arrestation plus tôt dans l’après-midi(21)cf. Réimpression de l’ancien Moniteur, t. XXI, Paris, Plon, 1861, p. 341, Le Bas écrit au commandant Labretèche, responsable de l’École de Mars au camp des Sablons, le message suivant : « Un complot affreux vient d’éclater ; je suis au nombre des représentants fidèles que les conspirateurs ont fait arrêter. Mes soupçons sur la destination du camp sont réalisés. C’est à toi de t’opposer à ce qu’on ne l’abuse pas au point de s’égorger lui-même en marchant sous les étendards des traîtres. Le peuple t’observe ; il est déterminé à se sauver. Songe à lui être fidèle »(22)cf. A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune le 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », p. 222, d’après E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, pp. 67-68.

Ayant vraisemblablement rejoint dans la salle de l’Egalité le Comité d’exécution créé par la Commune vers 21h30, Le Bas est à nouveau aperçu avant minuit, en compagnie des deux Robespierre et Dumas(23)cf. Déposition de Camus, membre de la Commune qui l’a quittée vers minuit (A. N., W 79) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, p. 220.

Vers une heure du matin le 10 thermidor, en compagnie de Robespierre, Couthon et Saint-Just, il fait une brève réapparition devant le Conseil général(24)cf. Séance extraordinaire du 9 thermidor — Procès-verbal de la séance, in P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution, t. XXXIV, p. 55 ; P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 280.

Le Bas se trouve ensuite dans la salle de l’Egalité avec Coffinhal, Hanriot et les deux Robespierre au moment où est ramené Nicolas Morel, secrétaire du Comité de sûreté générale ayant été reconnu au sein du Conseil général alors qu’il s’y était rendu avec un agent du même Comité, Longueville-Clémentière. Soupçonné par Coffinhal et Robespierre d’être officieusement envoyé pour les assassiner, Morel est vivement admonesté par Le Bas qui lui promet son exécution prochaine(25)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II, p. 288 (+ note 2), d’après les récits de Morel et de Longueville-Clementières (A. N., F7 4774 52, W 79 pp. 4-8) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre », p. 221.

Il est le seul représentant dont le suicide au pistolet est établi de façon certaine. Barère le premier le mentionne à la Convention, en même temps qu’il annonce le dénouement de l’épreuve de force, et le récit pourtant très différent que vient donner Léonard Bourdon vers 5 h. du matin s’accorde sur ce point. Le rapport descriptif de son corps semble avoir été perdu, alors que des historiens du XIXe siècle l’ont eu en main(26)M. BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, pp. 153-154 (+ note 60), d’après Archives Parlementaires, t. XCIII, p. 612.

Dans sa déposition faite sept jours plus tard, le concierge de la Maison-Commue Bochard attribue la première détonation au suicide de Lebas. Accouru dans la salle de l’Egalité où siégeait le Comité d’exécution, il arriva au moment où Robespierre tentait d’imiter Le Bas, qui gisait au sol(27)cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II, pp. 296-297, d’après E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, Pièces justificatives, n°XXXVI, p. 201.

Post mortem — Le Bas après Thermidor

Une pièce de théâtre d’André Bellement, « La déroute de l’armée de Cobourg, ou les environs de Charleroi« , écrite avant le 9 thermidor mais seulement jouée le 26 septembre 1794, met en scène Le Bas, appelé simplement « représentant du peuple » et se sert dans son intrigue du décret prescrivant de ne pas faire de prisonniers anglais. L’auteur de la pièce fera par la suite amende honorable en écrivant un « 9 Thermidor« (28)cf. AHRF 2002 n°327, M. BIARD, Comptes rendus, pp. 138-139.

Réferences

Réferences
1 cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654 ; A. ROBERT, E. BOURLOTON & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. IV, p. 7
2 cf. J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 937
3 cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654 ; J. TULARD, J.-F. FAYARD et A. FIERRO, Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1987, p. 937
4 cf. Bernard VINOT, Saint-Just p. 196
5 cf. Albert SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 654
6 cf. Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, p. 5
7 cf. Michel EUDE, Le Comité de sûreté générale de la Convention, in « L’Etat et sa police en France (1789-1914) », 1979, Droz, p. 16
8 cf. Emilie CADIO, Le Comité de sûreté générale (1792-1795), in La Révolution française — Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française 3|2012, p. 6
9 cf. A. SOBOUL (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, pp. 387, 654-655 ; A. ROBERT, E. BOURLOTON & G. COUGNY, Dictionnaire des parlementaires français (…) de 1789 à 1889 t. IV, p. 7 ; Arthur CHUQUET, L’école de Mars, Paris, Plon, 1899, p. 30
10 cf. A. AULARD, La Société des Jacobins t. VI, p. 223
11 Rapport du brigadier de gendarmerie Jeannolle daté du soir même (A. N., F7 4432)
12 cf. Paul SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 219, d’après Edme-Bonaventure COURTOIS, Rapport (…) sur les événements du 9 thermidor…, Paris, de l’Imprimerie nationale, floréal an IV, p. 65 (notes 4 & 5)
13 cf. E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, pp. 66-67 (note 2, attestation de Chevrillon) ; A. N., F7 4432 (ordre de transfert du Comité de sûreté générale)
14 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, Paris, Plon, 1946, p. 221 ; Albert MATHIEZ, Robespierre à la Commune le 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », Payot, 1957, pp. 210-211
15 Ernest Hamel affirma de façon erronée qu’il avait été conduit à la Conciergerie, induit en erreur par le témoignage d’Elisabeth Le Bas. Cf. Ernest HAMEL, Thermidor, Paris, Furne & Jouvet, 1891, p. 308 (note 1, Hamel confond entre les versions de Courtois et d’E. Le Bas) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, pp. 210-211 ; Michel BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, chap. V note 56, pp. 292-293
16 Michel BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, p. 152 (+ note 58) ; STEFANE POL, Autour de Robespierre — Le Conventionnel Le Bas, s.d. [1901] pp. 286-288, d’après le procès verbal de Crespin et Langlois, membres du comité révolutionnaire de la section des Piques (A. N., F7 4770 d.3)
17 cf. A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, pp. 211-212 ; P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 256
18 Elisabeth Le Bas situa la scène à la Conciergerie, induisant en erreur l’historien Ernest Hamel. Cf. STEFANE POL, Autour de Robespierre — Le Conventionnel Le Bas, s.d. [1901] pp. 137-138, 290-291 ; Ernest HAMEL, Thermidor, Paris, Furne & Jouvet, 1891, pp. 324-325 (+note 1)
19 cf. G. LENÔTRE, Robespierre et la « Mère de Dieu » — Le Mysticisme révolutionnaire, Paris, Perrin, 1926, chap. VI (note 11)
20 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 261 (note 1), d’après le récit de Legrand, capitaine, commandant le détachement du Finistère devant le Comité révolutionnaire de la section (A. N., F7 4432 pl. 10 4.)
21 cf. Réimpression de l’ancien Moniteur, t. XXI, Paris, Plon, 1861, p. 341
22 cf. A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune le 9 Thermidor, in « Autour de Robespierre », p. 222, d’après E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, pp. 67-68
23 cf. Déposition de Camus, membre de la Commune qui l’a quittée vers minuit (A. N., W 79) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre » Payot, 1957, p. 220
24 cf. Séance extraordinaire du 9 thermidor — Procès-verbal de la séance, in P.-J.-B. BUCHEZ & P.-C. ROUX, Histoire parlementaire de la Révolution, t. XXXIV, p. 55 ; P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II. Vie et mort d’une assemblée révolutionnaire, p. 280
25 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II, p. 288 (+ note 2), d’après les récits de Morel et de Longueville-Clementières (A. N., F7 4774 52, W 79 pp. 4-8) ; A. MATHIEZ, Robespierre à la Commune in « Autour de Robespierre », p. 221
26 M. BIARD, La liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Taillandier, 2015, pp. 153-154 (+ note 60), d’après Archives Parlementaires, t. XCIII, p. 612
27 cf. P. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, La Commune de l’an II, pp. 296-297, d’après E.-B. COURTOIS, Rapport sur les événements du 9 thermidor…, Pièces justificatives, n°XXXVI, p. 201
28 cf. AHRF 2002 n°327, M. BIARD, Comptes rendus, pp. 138-139
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